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horribilis
19 avril 2012

Histoires d'après "Loup Noir"

Histoires racontées par la classe de CE2-CM1 de Roulans

d'après l'album sans texte Loup noir d'Antoine Guillopé

 

Deux narrateurs différents, soit le loup, soit l'enfant.

 

 

 

Texte 1 :

 

Je sentais bien que je m'étais perdu. J'étais terrifié de devoir entrer dans cette forêt. J'avais très froid, pourtant j'étais chaudement habillé.

J'avais tellement peur que je courais. Je sentais qu'on me regardait mais je n'étais pas sûr.

J'entendais des craquements. J'avais la frousse.

Il neigeait, il fallait que je rentre avant que je me perde encore plus.

Tout à coup, j'entendis un cri.

Ouf ! c'était une chouette

Je me mis à trottiner car il se faisait tard.

J'étais angoissé car j'avais l' impression que quelqu'un me regardait.

Je courais car il neigeait encore plus fort. Tout à coup, un bruit sourd : grgrgr!

Je crus que ma dernière heure avait sonné. Je sentis une bête me sauter dessus.

Ce fut tellement violent que je crus qu'un arbre se déracinait.Un grand bruit me figea. Je sentis que des crocs me touchaient l'épaule.

« Aïe!!! »

Ca faisait mal. J'entendis, dans le ciel, le hurlement d'une chouette. Ca me glaça le sang. Je ne bougeais plus. Est-ce que j'étais mort?

Je me relevai enfin. En effet, un arbre s'était bien déraciné.Je ne savais pas pourquoi, le loup m'avait suivi. Mais en tout cas, il m'avait sauvé. Sans lui, je recevais l'arbre sur la tête.

Je pris l'animal dans mes bras pour le remercier. Je n'étais plus seul dans cette forêt, il allait m'aider.

 Adam – Vassili – Hugo – Manon – Carla

 

 Texte 2

 

Je l'avais vu entrer sur mon territoire, cet enfant. Je m'étais caché dans les branches, il avait l'air très dodu. Je l'observais, il avait l'air d'avoir très froid. Il ne pouvait pas me voir, il faisait nuit noire. Il avait des difficultés à marcher dans toute cette neige. Il faisait très froid et il neigeait très fort.

Le garçon avait l'air complètement perdu. Il faut être fou pour être seul dans la forêt à cette heure-ci. Sarazette, la chouette se mélait de ce qui ne la regardait pas. Elle surveillait l'enfant évidemment, c'était plus facile du haut d'un arbre. Tout à coup,le garçon l'entendit :

Hou !!! Hou !!!

Le garçon marchait de plus en plus vite et s'enfonçait dans la neige. Je ne devais pas me faire voir. Je le poursuivais un moment mais il était loin de moi. Il neigeait de plus en plus fort. Je montrais mes crocs et j'ouvrais grand la gueule. Le garçon ne me voyait pas, mais il se sentait observé. Il ne cessait de regarder partout autour de lui.

Les arbres étaient très enneigés et les branches avaient baissé par le poids de la neige. J'entendis des branches craquer. Je me rapprochai du garçon. Quand tout à coup, un arbre se mit à pencher puis dans un bruit énorme, il s'écrasa au sol. J'eus peu de temps pour réagir. Je sautai sur l'enfant et je le projetai au sol. Sarazette s 'enfuit après avoir été gênée par le vacarme. Il était évanoui, allongé au sol, sur la neige. Il se réveilla, le garçon me remercia parce que je lui avais sauvé la vie.

Il m'embrassa alors que, sans cet arbre, je n'aurais jamais pu l'approcher. J'étais le plus heureux des loups. Enfin les hommes auraient une meilleure opinion de nous.

 

Alexandre – Justine – Quentin – Pauline F. - Camille - Théo

 

 Texte 3

 

J'avais devant moi une forêt très sombre. Je grelotais. Je devais certainement être égaré. J'avais perdu tous mes repères. J'entendais des bruits partout, des craquements, des cris d'oiseaux et d'autres sons que je ne savais pas reconnaître.

Le vent sifflait très fort. La neige, en trop grande quantité, m'empêchait d'avancer. Malgré mon gros manteau chaud, j'avais toujours froid. Ma sacoche m'était de plus en plus lourde. Je ne voulais pas rentrer dans la forêt sombre mais j'étais obligé pour arriver chez moi avant la nuit. J'entendis un peti craquement. Je continuai mon chemin, la nuit était proche et il neigeait doucement, je regardais le ciel en me disant qu'il fallait me dépêcher parce qu'il faisait nuit.

Au contour d'un buisson, je vis un gros oiseau sinistre qui me regardait perché sur sa branche. Il neigeait de plus en plus fort et je m'enfonçais de plus en plus dans cette couche blanche épaisse. J'entendais comme des pas qui se rapprochaient de moi. Quelques pas plus tard, j'entendis un grognement.

J' accélerai ma marche. J'eus une sensation étrange, je me retournai. J' étais de plus en plus inquiet. Il faisait nuit noire et tout d 'un coup, je sentis un souffle chaud, j'entendis un grand craquement, quelque chose qui me sautait dessus, je crus que c'était ma dernière heure. Mon coeur battait très fort. Je m'évanouis.

Quand je me réveillai, je me sentis tout engourdi. Je compris que le loup me prenait la jambe et le bras, cette bête féroce me posa par terre. Comme si elle voulait dévorer sa proie fraîche. Elle me lècha le visage. Juste devant moi, je vis un arbre par terre et je compris que le loup m'avait sauvé la vie. J'étais très ému et je lui fis un gros calin.

 

 

Léa – Maxime – Jade – Victoria – Romane - Lony

 

Texte 4

 

Je cherchais à manger cette nuit là. J'avais toujours faim à cette époque, mon jeune âge certainement. Mon territoire était vaste mais en hiver, tout le monde se cachait surtout en me sentant arriver. Je rodais encore. Je pensais bien rentrer à la maison le ventre creux.

 

Mais ce soir là, Je sentis le danger sur mon territoire. J'aperçus un enfant au loin. Je m'approchai et vit un enfant chaudement habillé avec une écharpe, un gros manteau et un sac. Je le suivis sans qu'il ne me voit. Je me cachais derrière un buisson. Je le suivais à travers la forêt. Je ne voulais pas m'approcher trop près de lui de peur qu'il ne m'entende. Il se mit à neiger à nouveau. L'enfant s'arrêta pour regarder la neige tomber. J'entendis une chouette hululer. L'enfant avait de plus en plus de mal à marcher dans toute cette neige. J'avais du mal à le repèrer. Cette fois, Huguette la chouette regardait l'enfant depuis son perchoir. Je le regardais, mon ventre gargouilla car j'avais faim. Il se retourna et tressaillit. Il fut terrorisé par ma présence. Il se mit à courir le plus vite qu'il pouvait.

Les craquements d'un arbre me firent penser qu' il allait tomber alors j' accèlerai le pas pour me rapprocher de lui. Un bruit assourdissant se produisit au dessus de nous. J 'eus à peine le temps des sauter sur l'enfant que l'arbre s'abattit. Nous étions tous les deux choqués. Nous avions réussi à réveiller Huguette la chouette. Ne voulant pas être dérangée, elle s'envola. A côté de moi, l'enfant ne bougeait plus. Je m'approchai tout près, il respirait encore. Il se releva, me regarda et pour me remercier de l'avoir sauvé, il me serra très fort. Je l'aimais bien cet enfant courageux . J'allais tout faire pour l'aider à rentrer chez lui .

 

Johan – Corentin – Mattéo – Mathis – Pauline J. - Inès

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